mardi 15 mai 2012

Mont Ste-Odile

Mont Ste-Odile

Par où commencer. Tout d’abord on a quitté Gérardmer direction retour en Alsace vers le Mont Ste-Odile. Le parcours fut enchanteur. Le chemin des crêtes avec ses ballons et ses gazons de faing. Et en faisant le contraire de ce que nous disait Germaine. Juste pour se perdre d’aplomb. Et on s’est perdu, dans un chemin de moulin à scie, dans un fond de cour, et tout ça dans un super paysage. Comme des enfants.



Depuis les ballons cela ressemble plus à la Forêt Noire. Des fermes à dimension humaine.

Arrivons à Barr, quelques km du Mont Ste-Odile nous dénichons une chambre d’hôte, avec coin cuisinette. La proprio est d’une gentillesse, petits gâteaux  et eau fraîche à l’accueil. On se tappe une petite marche vers le centre ville qui ne nous allume pas plus qu’il faut. Pas grave demain c’est le grand  jour. Le Mont Ste-Odile et son mythique mur païen. On a hâte.

Et le lendemain, un temps assez frisquet, mais on est d’attaque. En route Johanne m’annonce qu’en plus, nous allons visiter quelques villages du guide les plus beaux villages de France. Comme par hasard il y en a une demi-douzaine autour. Hiiiiii, la journée va être productive ?

Enfin voilà le sommet  du Mont Ste-Odile. Presque personne trois ou quatre autos dans le Parking. On commence a ouvrir quelques portes , église, chapelles, couvent, parloir, cloître. Un lieu saint et d’un calme ? Pas tout à fait calme. L’entretien de pelouse est à son pinacle. Les vroum vroum partout et en plus les scies a ciment car il y a restauration en la demeure. Mais cela ne nous arrête pas. On fait le tour rapidement et on cherche la piste du fâmeux mur païen. Un mur d’une longueur de 11 km qui date de l’on ne sait trop quand et encore moins sont pourquoi. Certains disent qu’il date du 10 siècle avant Jésus-Christ et que son utilité pourrait être un pâturage,  une fortification ou une construction cultuelle. A force de se poser la question il y en a un qui va tomber sur la bonne réponse mais qui ?  Reste que le mur est impressionnant et il est facile a son approche d’imaginer quelques druides où elfes disparaissant entre deux gros menhirs.


Ste-Odile où Ste-Johanne? C'est la stature qui compte.



Ici derrière la chapelle des larmes, est-ce des tombes où des citernes pour recueillir l'eau de pluie? Il y a des rigoles entre chacunes qui laisse de toutes évidences s'écouler et s'accumuler l'eau.
L'un n'empêche pas l'autre au travers les époques.



Un petit creux de 200 ans?
Un petit creux de 200 ans?


Au tout début du sentier environ 1 km,  l’ouvrage ne laisse aucun doute sur son naturel géologique. Il y a bien quelques ajouts à la structure mais l’évidence est sans équivoque, c’est de mains d’hommes. Mais c’est vers le 4 km que tout change. Le mur a été de toute évidence vandalisé, brisé, déboulé. Le mur est moins haut a certains endroits et des blocs gisent épars. Et voilà que surgit des structures semblables a des entrées. Sur les blocs il y a des coupures qui laissent croire a d’anciens ancrages de portes ou de points d’appuies.  Aucune idée mais sur 3 000 ans c’est certain que l’utilisation de ce mur a été modifié selon les besoins de l’époque. C’est d’une curiosité qui nous laisse avec un gros point d’interrogation en tête et lors d’un prochain reportage télé sur le sujet on va accrocher.



Empillé là quand et par qui? D,après moi, c'est naturel et l'érosin a fait le reste.
Mais c'est vraiment unique.
Surveillez, la cigogne est là.



Il aurait fallu y passer plus de temps. En contemplation.
J'en connais qui l'on fait.



Quand elle se décide de faire le ménage..... tasse toi mononc.



Après une belle remontée voilà que l’on redescend vers la source de Ste-Odile. Là ou la Sainte recouvra la vue après s’être enduit les yeux avec l’eau de cette source. Arrivé sur la source je me suis empressé de m’oindre les oreilles et Jo les yeux et les sinus.  Même que l’on a remplie notre bouteille d’eau à boire. On attend encore  l’effet.



J'aurais aimé prendre la douche mais je me suis gardé une petite gêne.



Une petite pause sur le retour. Remarquez les strates sur le rocher. J'aimerais dont avoir un géologue pour m'expliquer.



Ici le mur est dû au labeur de l'homme. Mais quel utilité? Ils ne travaillaient pas pour rien c'est certain.
A la demande du Seigneur ils montaient les cailloux. Et pour leurs besoins ils descendaient les cailloux.
Et quels cailloux.



Ici le mur fait un angle qui laisse croire a une entrée. Et sur les rocs il y a des marques qui laissent croire en la fixation de gongs pour tenir des portes ou barrières.
Messieurs les spécialistes, éclairez-nous.

J'ai eu un plaisir fou a imaginer l'évolution de ce mur.
Si je vis assez vieux j'aimerais y revenir quelques jours pour m'y perdre a nouveau.


Par la suite, après être remonté encore une fois, on s’est dirigé, en Clio, vers les fâmeux plus beaux villages de France. Direction Hohwald, Andlau, Mittelbergheim, Gertwiller, Ottrott et Boersch. Ravi ? Tout est dans l’œil de celui qui regarde et nous on a rien vu de spécial. C’est beau mais c’est pareil comme partout ailleurs. On commence à avoir notre plein bord de l’Alsace ? Erreur. Comme on avait un petit creux on cherchait un resto. Mais partout dans ces villages hors saisons tout est fermé. On  se dirige donc vers Obernai, 11 000 de population. C’est comme rien, doit y avoir des restos ouvert. Bingo, coup de cœur avec le centre ville. De toute beauté. Pourquoi ? Difficile de répondre. Il y a là comme partout des maisons à colombages mais l’ambiance est vraiment spéciale. Un je ne sais, mais.
On y a passé un bel après midi. Un bon resto avec bière, vin et salade de chèvre-chaud pour faire différent de la choucroute.



Hans et Gretel. Un compte important dans la vie de Jo.
Evidemment en voyant ça on a fait un Stop.



Tout un défi. Cherchez la cigogne.
La vrai.



Une porcelaine avec des cheveux humains.
Hors contexte mais on a eu du plaisirs.
Beaucoup d'autres photos mais on peut pas tous les afficher.
Manque de temps et d'espace.
Imaginez l'ourang outang.
Et l'hipppotame.
Exposition dans le hall d'entrée de la mairie de Obernai.


A pis tient toi.
Comme statue c'est les meilleurs.



La aussi cherchez la cigogne.
Dernier clin d'oeil sur l'Alsasce.

Demain pluie mur a mur.
Direction Verdun au Nord Ouest de la Lorraine.
250 km plus loin.
Faut bien se rapprocher de CDG.
La Champagne nous réserve-t-elle autres choses que des bulles?
Nous sommes un peu triste.
La beauté du paysage et des gens que l'on rencontre
Nous laisse inquiet pour la suite.
A-t-on trop hâte du Québec?
Espérons en l'inconnue.
Jusqu'a maintenant l'étoile a brillée.

Par la suite nous sommes remontés sur les hauteurs vers Champ de Feu et retour a l’appart ben fatigué. On s’est ouvert une bouteille de rouge acheté à Ottrott en pensant a Lucie et Jacques qui l’an passé étaient dans cette région et qui ont jalonnés le mur païen. Merci.



Voici la vue de notre mansarde ce soir. Nous y sommes heureux d'être avec vous et à la fois si loin sous les combles de l'inconnue.
Accrochez-vous pour lasuite......




1 commentaire:

  1. BRAVO, ÇA NOUS CHANGE RADICALEMENT DES BLOGS DE CIRCUITS TOURISTIQUES. MERCI !

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