Frog Creek Campground Inc.

Ça c'est directement au-dessus de l'Évasion

Nous sommes présentement au sud de Tampa Bay au Frog Creek Campground. Un privé. Comme nous sommes vendredi et samedi tous les SP sont complets, no vacancy. Donc on se rabat sur un privé. Mais ici c’est très acceptable. Le site est d’une propreté exemplaire et tout est calme. On profites donc pour faire la mise à jour du Blog et des communications Internet ici accessible. Quelques courses, Publix, Wal-Mart, Essence, Banque et Lavage. Et tout cela dans un bel environnement car l’hôtesse a pris soin de nous loger sur un site à l’ombre de grands arbres d’où pendouille de longues tresses de Mousse d’Espagne.

Ici c'est l'Environnement qui nous surveille.

Comité d'accueil..

Par la suite, dimanche le 1 avril on quitte pour le nord soit 200 km pour Silver River SP, 2 jours. On poursuivra vers la côte Est au Anastasia SP de St-Augustine pour trois autres journées. On a modifié notre parcours prévu délaissant le Panhandle pour une autre occasion de voyage. Donc retour sur la côte Est et graduellement vers le nord. Il y a maintenant plus d’un mois que nous sommes partis. On ne peu s’ennuyer car a chaque endroit il y a du nouveau à découvrir.

Des Beefsteaks Tomatoes pour accompagner le steak de Brontosaurus Miammiammus.

Une des déceptions c’est la difficulté de se procurer des produits locaux pour la nourriture. Exemple, les fruits et légumes proviennent de pays étrangers. Les tomates goûtent l’eau, à moins de réussir d’en trouver des champs. Même les oranges viennent de la Californie. Pour le poisson identique. Sword Fish du Costa-rica, Pangasius de Guatémala et Saumon d’élevage du Chili. Mais dans les Keys on à découvert que du poisson local on l’obtenait au restaurant. Lorsque l’on voit Fresh Sea Food affiché dans un resto on va là et il y a un comptoir juste devant la cuisine ou il est offert de la Langouste, Snipers et autres. Et on nous assure que c’est du local. Comme les espèces offertes sont différentes des grandes surfaces on y croit. Il nous reste à trouver la même application ici a Tampa ou la semaine  prochaine a St-Augustine.

Ce matin on part en Safari Photo sur la Bishop River tributaire de la Tampa Bay. On nous met en garde contre les Gators et on nous fait signer un document les libérant de toutes responsabilités étant donné que nous avons Gamin avec nous. Les Gators aiment les chiens. Donc sur la rivière il y a des Gators et plus en aval sur la Bay il y a les requins. Mais quand même on part confiant. Comme le dit si bien Fred Pellerin tout est dans l’œil de l’artiste. Il s’agit de regarder avec le bon angle.

C’est pourquoi on a choisi le canoe. Un derrière l’autre, Jo, Gamin et moi on ne risque de rien manquer. Tous les angles seront couverts.

A peine parti une grosse tortue essaie de se cacher et de gros mulets tentent de sauter à bord. On ne sait pas pour lequel des trois ils en avaient. Mais c’est cocasse.

Pour les Gators j’ai mis toutes les chances de notre côté. Vision et angle bien entendu. Histoire de maximiser la théorie de Fred. J’ai apporté une paire de longue-vue, et lorsque je vois un Gator je le regarde avec la longue-vue mes à l’envers. Tout à coup il se trouve très loin et tout petit. Même que je les trouve vraiment innocents. Pour les requins ont a pas eu l’occasion car on a rebroussé chemin. Mais une beau Safari. Entre autre pour Jo car elle n’avait pas eu l’occasion de voir la nature de ce point de vue.

Comme ça un derrière l'autre les angles seront tous assurés.

Elle surveille pour un boa géant.

C'est défendu de les molester les Gators. Mais pas de les harponner.

Voyez-vous la grosse araignée?

Ça c'est un long cou armé d'une arme blanche...

Quel élégance...

Et il eeeeesssssssssssssssssssssssstttttttttttttttttttttttttt parti.............

Et ça c'est un Gator de table a pic-nic...

Merçi a Pierrôt et Sylvie. Je commence a saisir les subtilités du Blog.

Me reste a trouver les encadrements et les bulles.

Koreshan State Historic Site

Koreshan State Historic Site.

Beau petit bijou que ce camping. Les sites sont bien isolés les uns des autres dans une belle végétation. Tranquillité assuré. La rivière Estero est accèssible pour les amants de la nature. A partir du camping je me suis enfin permis d’avironner à l’ombre d’immenses branches qui surplombent cette Tidal River. Hier deux manatees y ont été aperçus. Mais rien aujourd’hui. J’ai l’œil ouvert pour les Gators mais là aussi rien. Seul la présence de quelques oiseaux brise le silence. A un endroit il y a de longs bambous qui se frottent les uns aux autres avec la petite brise matinale. Le son émis est unique en son genre. De petits claquements creux et des grondements.  On dirait un orgue qui essai de s’accorder. Le canoe glisse comme sur un miroir. En quelques occasions je dérange un school de gros mulets qui se suivent à la queue leu leu. Ici une grosse tortue qui pense être invisible sur le fond. Il y a à peine quelques pouces d’eau. Le temps est tout simplement arrêté.

Elle est où la sortie.

Comme dans une église...

Côté jardins du Koreshan.

Faut bien se sustenter un peu...

...et chacun son tour

Celle la a pas d'affaire dans le paysage, mais quel plage...pour chiens.

Et vogue sur la rivière Estero.

Encore et encore...

.

D’où vient ce nom de Koreshan ? En 1894, le docteur Cyrus Reed Teed eut une vision et traduisit son nom en hébreu soit Koresh.

Ici le long de la Estero River il fonda une secte qui a son apogée compta 250 membres. En 1961 les quatre derniers adeptes firent don de ce site à la Floride. Depuis c’est un Historic Site, avec quelques maisons de ce temps et meublés selon l’époque.

Mais le point intéressant autour de cette secte c’est leur croyance. Selon the Koreshan Unity l’univers était contenu dans une immense sphère creuse. Comme dans un gros ballon. Le soleil, la lune et les étoiles étant des effets d’optiques causés par des gaz. Il y a des outils en démonstration qui tente de le démontrer. D’ailleurs Koresh a prouvé que sur les plages, l’horizon courbe vers le haut. Etait-il déjà en compétition avec le créationnisme ? Donc aucune chance.

Un peu de bleu dans le décor...

Y a-t-il kékun en dessous?

Ça fini pas d'être beau...

 Non mais, aidez moi a sortir..

Le planétarium du Koreshan.

Théorème...ce qu'il fallait démontrer.

En hommage.

Demain on lève les feutres.

Reste que, ici le site est d’un calme et tranquillité hors du commun. Comme dans une bulle, ou sphère ? Qui sait.

Collier-Seminole SP FL

Collier-Seminole SP FL

Aujourd’hui fût une belle petite balade dans le Florida’s Farms. Tout d’abord la fameuse US-1 mais direction nord.

Et par la suite j’ai donné une leçon de GPS à mon GPS. Comme quoi il faut ne jamais se fier à ce genre de bidule sans savoir où on va. Pour une raison bien simple. Il s’agit d’une mauvaise donnée et tu te ramasse  aux Iles MoukMouk sans le savoir. Et la mauvaise donnée n’est pas facile à élucider lorsque tu es pris en plein traffic. Donc j’ai dis a Jo, Fuck le GPS, on tourne a gauche même si lui dit a droite et rendu dans un beau petit développement bien tranquille on reprogramme le tout et hop sur la track.

Par la suite ce fût une enfilade de fermes et kiosques de fruits et légumes sur une route secondaire et évidemment la fameuse Tamiami Trail. Tout le long, soit environ 100 km non-stop il y a de beaux gros gators se chauffants au soleil. A 5 ou 6 endroits on traverse un village de Native soit les Séminole. Curieusement c’est a ces endroits que l’on y a vu le plus de gros Gators sommeillants. J’ai comme l’impression que la viande de Gator n’est pas aussi bonne à manger que l’on voudrait bien nous le faire croire. Ai-je des paradigmes.

La soirée en fût une de repas bien arrosé. Une belle langouste et filet de Yellow Tail Sniper sur BBQ. Et pour les sceptiques c’est bien des oignons dans la poêlé et j’en ai mangé sans migraine par la suite. Je recommence tranquillement a m’y habituer. Bientôt je vais tester l’ail.

Langouste et yellow tail sniper.

Ici sur le camping c’est la fiesta. Vendredi soir et samedi c’est donc le rendez-vous des Floridiens pour ne pas dire des Latinos. Grosses familles, pleins d’enfants courants partout et criants. On s’est dit, ça va pas être drôle à soir. Alors tant qu’a pas dormir aussi bien regarder un DVD pour reculer l’heure du dodo. On a terminé la série 9-12 et à onze heure, dodo. Autant il a fait chaud et humide dans la journée autant elle fût fraîche. Est-ce la raison ou celle du quiet time de 11 heure mais la nuit a été calme si ce n’est la bataille de racoons a 4 :00 du matin.

Le lendemain premier arrêt, le Big Cypress Bend Nature Trail. Un parcours au milieu des Everglades aménagé sur un long trottoir de bois. Des arbres immenses et une végétation luxuriante qui laisse béat d’admiration. Au tout début il y a quelques petits ponds qui nous ont gardés le meilleur pour le retour. Ces petits ponds sont de petits bassins d’eau clair et l’accès y est très facile. On fait un pas et on est dedans. Gamin qui a le nez fin devine bien avant nous s’il y a quelconques intérêts. Je dis souvent a Jo, laisse-le pas aller là, tu sais jamais ce que tu vas y trouver. Au retour, Jo s’en approche et flouc flouc plein de petits alligators sautent en peur a l’eau tout en faisant gnouc gnouc gnouc. Mon instinct me dit instantanément, décolle de là OPC. Comme de fait, la môman Gator s’est montré le gros nez pour protéger sa progéniture. Imaginez un petit chien en laisse de rappel qui décide toujours de la distance qu’il veut. Ces petits clébarts qui n’écoutent jamais. Clap, dans le gosier du Gator. Quoique un petit poodle de moins…

Toute une poigne...

Une vraie belle crème de brocoli.

Petit Gator deviendra gros...

Et ça c'est la môman Gator...

Par la suite on s’est dirigé vers Marco Island pour y trouver une plage. Peine perdu. Les plages publiques interdisent les chiens et les privés interdisent les étrangers. On en a été quitte pour un tour du coin de gens riches et célèbres et un petit tour au McDO pour y prendre nos courriels.

Imaginez la cour arrière...

Beau petit terre-plein...

Ici aussi c'est un terre-plein.

Belle plage de Naples, mais no pets et stationnement quarter/10 min.

Il va finir par se faire un noeud dans les pattes...

Mais le lendemain, alors là. Ben non encore du tournage en rond. Tout d’abord le camping se vide. Les familles retournent à la maison. Donc ce soir ce sera calme à souhaits. On part direction Naples et son Information Touristique. Un, pour savoir où il y a plage qui accepte les chiens et deux, je désire appeler un camping pour réservation du jeudi vendre et samedi prochain. Pour la plage il n’y en a pas a Naples qui accepte les chiens mais on nous dirige a New Pass sur Bonita Beach quelques 25 km plus au nord. En arrivant on constate que le site est très beau mais a marée basse. Comme la marée est haute il n’y a même pas de place pour s’assoir et le vent est d’une telle force que la vague balaye tout. Donc retour à l’Évasion pour terminer ce séjour a Collier-Seminole SP dans la paix et un bon souper raclette svp.

Et la réservation ? Elle a fonctionné. Bien que rétissante au début. La préposée m’a demandé. Quel grandeur votre roulotte ? Quelle année ? Votre véhicule quel année ? Ou avez-vous pris connaissance de notre entreprise ? Et pour finir avant de dire OK, you have a pets ? Yes. Which type ? J’ai aimé mieux comprendre, which type que which size.

Griffon. OK she said. Comment allons nous être reçus a notre arrivé? Mais d’ici là on a trois jours au Koreshan SP et tout près de New Pass de Bonita Beach.

Pour l’endroit réservé ce sera le Frog Creek de Palmetto close to Gulf beaches. Et près de là, on connait une super plage pour chien a Fort de Soto.

Mais en terminant voici un petit clin d’œil au génie humain dont Collier-Seminole SP fait l’éloge.

Tout d’abord le Barron Collier richissime qui a laissé sa marque dans ce coin de la Floride.

Il était propriétaire de 1,000,000 d’acres de forêt et en a donné 150 acres en espérant en faire un parc National.

Qu’a-t-il fait des 999,850 acres restant ? Très généreux le Barron.

En voulez vous des monuments Barron Collier?

Maintenant la Tamiami Trail qui relie Tampa à Miami a travers les Everglades. Travaux titanesques considérant l’époque soit vers 1920.

La compagnie qui a fait la Trail, avait comme propriétaire le Barron Collier. En plein milieu du parc trône the Bay City Walking Dredge, sorte de grosse araignée de métal forgée pour construire la route et assécher le parcours. Dans ce petit mausolée pour l’ingénierie, tout de la machine y est décrit avec forces et détails mais presque rien de la souffrance et l’apport de l’être humain. Les vrais travailleurs auraient mérité mieux car je suis persuadé que beaucoup y ont laissé santé et vie.

Même que aujourd’hui on leurs en demande encore car ce sont des bénévoles qui entretiennent le National Historic Mechanical Engineering Landmark.

Pour l'époque ce fût une belle machine...

Une petite pensé quand  même.

Une petite obole avec ça. On est dans un pays riche. Mais aussi the law and order. Par chez nous le petit cadena ne tiendrai pas longtemps.

Et j’ai un autre doute. La forêt de Royal Palm qui aurait été détruite par la foudre au fil des ans. Avant 1920, il devait bien en avoir de la foudre ? Et elle a poussé malgré tout ? Et aujourd’hui comment va-t-elle repousser cette forêt parce que de la foudre il y en a encore. Comme quoi la cause foudre est comme trop facile.

J’ai un gros doute.

Les derniers Grands Rois du parc.

Mon petit côté critiqeux qui ressort. Je suis dû pour des vacances. Non ?

Les Keys

John Pennenkamp Coral Reef SP FL

Wow et Rewow. Ça c’est un coup de Coeur. La route est belle et l’arrivée au Parc est très chaleureuse.

Par ici on laisse les Interstates pour les Turnpikes. Les Rest Area pour les Services Plaza et on fait connaissance avec les Tool-to-plate c'est-à-dire un payage par photo de la plaque et le compte acheminé par la US Postal. Ha la technologie.

La US-1

10:00 et déjà 26C.

Le paysage a fait place à la Hammock Forest pour la Mangroves. Palétuvier dont les racines entrelacées stopperaient n’importe quel tsunami. On a fait le tour du site. Sentiers qui donnent vue sur de petits étangs plein d’oiseaux. Route d’accès à plein de plages, no pets évidemment, mais on va s’organiser pour ne pas manquer ça. On part l’air clim et on laisse le gros au frais.

GO GO GO. Je vous le dis cela s’annonce super cool. Pardon super hot.

C'est de la fine senteur de bonheur tout autour de l'Évasion......

Vite une petite saucette, fait trop chaud.

So So So Solidarité. C'est ça la force de la Mangrove. Réseau inextriquable de racines.

Contact avec les no-see-me. Maudites bestioles. Tu as beau sortir l’artillerie lourde comme le Watkins rien à faire. Les spirales ou autres lanternes, rien en toute.

C’est que tu ne les sent pas lorsqu’ils te piquent. La démangeaison et le feu commence 6 heures plus tard. Me reste juste à essayer l’eau de la mer.

Mais le pire c’est les fire ants. J’ai mis le pied direct dans un nid. J’ai eu un cours de danse à claquettes avancées. Pis les sandales tu les enlève très rapidement. Sans ouvrir les bandes velcro. Vous pouvez bien rire…

Key West. Nous sommes au mm 102 de Key West. Faut donc pas manquer ça. C’est comme aller à Québec de St-Jérôme. En temps évidemment. Par contre la route est un vrai enchantement. L’eau est toujours présente et quels couleurs. Les infrastructures  sont débiles de richesses. Les ponts majestueux, 37 dont un de 11 km. Et un en parallèle avec un simulacre de notre Champlain. Mais eux on décidé de construire un neuf à côté et laisser le vieux pourrir.

Encore plus au sud...

Champlain ça qu'il faut faire...

Toujours plus beau....ont arrive bientôt.

Une petite pause quand même...

Arriver à Key West c’est toute une surprise pour un Tacoma. Vous pensez que le maire Ferrandez du Plateau a des problèmes de stationnements ? Il a rien vu. 10 :30 le matin et tout est complet. Vingt minutes à tourner en rond dans un tout petit village. Très étroit en plus. J’entre dans un no outlet  avec deux autres. Tout un exercice pour un Tacoma dont le conducteur ne connait pas encore les distances d’approches. Mais enfin un parcomètre de libre. Mais ça prend  des quarters.

On en avait mais, pour 45 minutes seulement. J’entre dans un petit commerce pour demander du change. Une grosse pancarte a la caisse, ‘’ No change for parking’’ Non mais moi aussi je suis capable d’une réponse de temps en temps. ‘’Fuck you’’ que j’y ai dit a la grosse caisse. On est allé s’acheter une tite crème glacée juste a côte.

La maison d'Ernest Hemingway.

Beaucoup de couleurs et de fleurs.

Cela est surement agréable d'y vivre..

Mai ça doit coûter la peau des fesses...

La visite a été de courte durée mais nous a donné le temps de savourer ce petit coin vraiment intéressant. Beaucoup de petits cafés, petits bistrots et terrasses invitantes. De plus les fumets excitaient nos papilles, mais là aussi no pets et la chaleur du midi est telle qu’il est impossible de le laisser au Tacoma. Et malheureusement il n’est pas assez fiable pour lui laisser les clés. Il ne comprend pas les subtilités du contrôle de l’air clim.

Je ne peu passer sous silence l’aperçu de la maison d’Ernest Hemingway. Parce que c’est bel et bien un aperçu. Contrairement aux autres maisons qui sont construite a air ouverte et bien visible, celle-ci est bien camouflée autour d’un haut mur de briques qui ne laisse voir que les corniches. Et l’entrée est occupée par une petite guérite qui laisse passer les visiteurs au compte goutte contre argent sonnant. Si tu veux la wouèrre faut tu paie. Reste que ce ne m’a pas empêché de prendre un grand respir en imaginant Un Vieil Homme et la Mer. La magie a fait le reste.

Une autre chose qui saute aux oreilles en entrant dans ce beau village ce sont les chants des coqs et pas loin derrière le nombre de coqs qui se promènent en toute liberté dans les rues. Évidemment il n’y a pas de coqs sans poules et poussins et la basse-cour est complète. Vraiment drôle et particulier. Dire que l’on va avoir ça à Montréal bientôt.

Même Gamin en croyait pas ses yeux...

A partir d’ici c’est le plus au sud de notre voyage. Demain on commence la remonté mais par la côte ouest de la Floride.  Déjà 4200 km au compteur….