dimanche 7 octobre 2012

Fin de saison.

Fin de saison.

Il y a une fin à toutes bonnes choses. Et c’est ici que prend fin notre saison de camping. Au New Hampshire, Saco River Campground. Ce n’est pas un super camping mais c’est sa situation par rapport aux Outletts de North Conway qui en fait son point d’intérêt majeur. Beau temps mauvais temps comme nous sommes à quelques mètres des Grands Magasins, LL Bean, Clarks, Hillfigers, Nike et autres, c’est donc le sport préféré en cette fin de saison.

Un petit apercu de la Saco River pour oublier les Outletts.


De plus, Maude qui doit accoucher au janvier prochain, l’endroit est idéal pour se procurer tout ce qu’un bébé à besoin et même plus. Et évidemment lorsque maman et belle-maman sont sur place, c’est à ne pas manquer. Croyez-moi, il s’est fait du catinage durant ce séjour.

Ils ne s'en doute pas. C'est du linge qu'il va falloir laver. Et souvent....
Mais s'est pas grave à voir leur bonheur.
C'est ce qui compte.

Mais ce n’est pas s’en avoir quitté le Maine avant de passer par Cabela’s. Depuis le temps que j’en rêvais. Je n’ai pas manqué mon coup. Avec les nouvelles normes des douanes, 800$ chacun pour un 48 heures, on a fait les fous.


Au centre du Cabela's. Il y a même de vrais truites entre les pattes de l'orignal.

Samedi nous sommes donc rentrés chez nous. Ne reste que la tâche du remisage de l’Évasion. Un bon lavage et anti-gel dans les conduits de façon à être prêt pour un départ tôt au printemps.

P.S. : En rentrant par le pont Champlain qu’elle ne fût pas notre grande surprise de constater que l’échangeur Turcot était fermé. L’alternative de contournement n’était pas évidente. Passer par l’autoroute Bonne Aventure, au bout Beaver Hall, passer devant le centre Bell, redescendre vers St-Antoine pour prendre la bretelle de la 720 ouest. En plein samedi pm. Avec l’Évasion accroché au derrière, je m’en serais passé. Il s’est dit des gros mots. Va falloir que je me lave la langue avec du savon.

Salutations à tous.


Souvenir d'un soir qui penche. Il y en aura d'autres.

mercredi 3 octobre 2012

Acadia National Park, Maine

Acadia National Park, Maine

Départ samedi matin le 29 septembre. Tout le long du parcours c’est la pluie. On s’installe au Bar Harbor Campground à peine 5 km avant l’entrée du Acadia National Park. Comme nous sommes hors saison nous avons le choix entre les plus beaux sites.
Mais comme il pleut, pas d’horizon.

Dimanche matin, la pluie redouble. Toute la journée en plus. Une petite escapade à la Banque la plus proche et shopping pour la bouffe. Tout ça au centre du village de Bar Harbor. Très beau mais on visitera une autre fois.

Même pas capable de faire une petite marche entre deux ondées.

Lundi, le ciel se dégagera peut-être. Venteux avec de bonnes averses. On décide donc de visiter le Park en camion avec quelques haltes aux points d’intérêts.


Mieux vaut surveiller ses arrièrs à Sand Beach.


Ici à Thunder Hole, recule encore un peu qu'elle m'a dit...

Sand Beach, Tunder Hole et le Mnt Cadillac. La tournée prend fin avec l’achat de bons homards. Bons Homards, ont de m’en vendra plus. Fini pour moi du homard d’automne. A part la queue, ils sont sans muscles. Les pinces et les pattes vides. Pas de chairs. Et le goût ressemble plus à la vase. Expérience à ne pas renouveler.


Beau mais pas très bon.

Mardi dernière journée. Splendide avec soleil mur à mur. Chaude en plus. Mais il ne nous reste pas assez de temps pour parcourir les sentiers menant à certains Monts. On jette notre dévolu sur le sentier du lac Eagle, non pas sans au préalable avoir visité le Sieur de Monts Nature Center. Très beaux jardins mettant en valeur les espèces sauvages locales.


Vue en direct de notre site au Bar Harbor Campground. Terrain loop K.

Nous sommes passé visiter le terrain de camping Blackwoods Campground  du Park National, nous y faire une idée pour la prochaine fois. Non merci. Propre, tranquilité, mais aucun service. Et aucun point de vue. Doit y avoir de la bibitte là en été.

Et à Northeast Harbor nous avons arpenté les sentiers du Asticou Terraces et Thuya Gardens. Merveilleux comme aménagement. Escaliers en pierres au milieu d’arbres immenses avec LookOut bien situé pour voir la Baie. Ce détour valait la peine.

Notre séjour se termine avec satisfaction. Si la température avait collaboré nous aurions fait beaucoup plus de sentiers dont un menant au sommet du Mnt Cadillac. Ce n’est que partie remise.


Au sommet du Mnt Cadillac, ça décoiffe en mon Gamin?

Direction demain pour North Conway avec bien sur la possibilité de visiter un Cabela’s en chemin.

Restant de tempête.

mercredi 15 août 2012

L'Islet sur mer.

L’Islet.

Nous sommes au Camping Municipal Rocher Panet de L’Islet. Juste en face du légendaire Rocher du Curé Panet en l’honneur de ce super exorciseur. Même que ses pas seraient visibles à même le Roc. On n’a pas été voir car la marée nous empêche d’y avoir accès. Mais une chose est sur, l’endroit est superbe. Enfin on à notre coup de cœur. Les espaces sont peut-être pas super grand mais il y a des places libres. Et la vue est superbe. Nous sommes directement sur le fleuve. Comme il fait chaud bien le vent est bienvenu. Et quels couchers de soleil. Juste en face l’Ile aux Grues et la découpe des montagnes de Charlevoix.
En voulez vous en v'là.
On a juste le temps de faire ça.
Avec des cornes de brumes en arrière fond.
Elle est pas capable d'arrêter deux minutes. Faut qu'elle travaille.
Le vrai Cap St-Ignace. Celui d'autrefois.
Tellement agréable que l’on a réservé une journée supplémentaire. Si vous en avez la chance, réservez, et les terrains les plus intéressants sont # 90 à 102.

Sanitaires impeccables. Ce sont des unités de salles de bains complètes. Comme à la maison. Le prix est un peu dispendieux mais c’est des trois services uniquement. Internet inclus.

Le site est à deux pas du village. Aucun bruit si ce n’est le son des cloches qui décomptent les heures. Le vent et les vagues. C’est tout. Il y a le Quai public à côté avec son bistro et chansonniers, mais on ne l’entend pas. Le paradis. Dorénavant lors de nos escapades dans le coin ce sera notre port d’attache. D’ici on peut facilement rayonner vers les villages des alentours. Vélo sur la route avec une très large bande cyclable. On vous le recommande fortement.
Ce n'est qu'un aurevoir.


Soyez sur que si la température chaude se maintient, on prolonge notre séjour.

A suivre…

dimanche 12 août 2012

Frederic-du-Loup

Rivière du Loup.

Temps gris au-dessus de Rivière du Loup.
Tout un changement de direction. Compte tenu de la météo annoncé, 50 mm de pluie et trois jours de très mauvais temps on a décidé de virer de bord. Retour au Québec et Rivière du Loup. Nous sommes donc au Camping du Quai à l’embouchure de la rivière sur le fleuve. La première nuit il a plu comme des cordes mais le lendemain on a eu droit à une demi-journée de soleil. Mais la fin de pm est froide. Très venteux, brouillard et un petit crachin. Mais on s’attend à avoir deux jours de soleil. Avant une série de jours d’orages. Bref, si ça dégénère on n’est pas trop loin pour un retour à la maison.


 Ce matin grosse randonnée sur une piste qui longe la rivière jusqu’au bout du quai. Il y a un immense parc en bordure du fleuve. Ici  tout est accessible et bien aménagé. Le centre ville est superbe et est très grand. En plus il est à même le Parc des Chûtes. De toute beauté et avec plein de sentiers pédestres et accès à la rivière. Comme c’est à même une gorge, il y a un espace réservé aux grimpeurs. Les gens ici ont su préserver leurs installations. Tout est propre et presque pas de graffitis.
Vue d'un des nombreux sentiers accessibles a partir de deux passerelles. L'une d'elles donne la trouille

Vieille centrale électrique qui date de 1928 et elle fonctionne encore.

Ça c'est un parc a notre goût. Le Parc des Chutes en plein centre ville.

Le tout avec des oeuvres d'art moderne très agréables.

C’est juste malheureux pour la température car il y en a pour plusieurs jours à visiter.

Pour le Camping bien c’est comme les autres au Québec. Pas fort. Rentabilité oblige. Tassé comme des sardines et sanitaires mixtes. Faut bien se démarquer quelques parts. Johanne arrive et ouvre une porte de toilette. Il y a un gros gars d’assis. Il n’avait pas barré sa porte. Bel intimité.
A date on a rien de trouvé de comparable aux SP du Sud des USA. On a bien hâte d’en trouver. On fait dur dure au Québec de ce côté.
Si on campe c’est avant tout pour les paysages, les villages et quelques rencontres.
Alors avec le beau temps de lundi et mardi on devrait être plus en mode découverte. On se propose d’aller vers Montmagny-L’Islet, L’Ile aux Grues ?

A suivre…








jeudi 9 août 2012

Cabano sur le Témiscouata

Cabano.

Deuxième camping de notre expédition. Le Témilac est très bien situé. Au cœur du village de Cabano, enclavé par la Transcanadienne et le grand lac Témiscouata. Ici on a tout ce qu’il faut pour relaxer. Le lac est super beau et il y a plein de location possible allant du kayak aux moto-marines. Voiliers et gros moteurs. Juste à côté du camping il y a une grosse marina. On a accès à pied au centre du village avec ses terrasses et ses pubs. En bordure du lac il y a un immense parc bien aménagé. Sentier ornithologique, passerelles, rivière Cabano tout ce qu’il faut pour les touristes. La route cyclable Le Petit Témis coupe le village en deux. Impossible pour moi d’y rouler car elle est en gravier. C’est bon pour les vélos hybrides pas pour les vélos de route.
Ici aussi nous sommes au pays des têtes dures.

Rue Commercial, une terrible bataille de pancartes se dessine.

Hourra Hourra. Ici le matin il y a au moins six, sept Cabanois qui regarde le lever du soleil.
Même une immense plage avec sauveteurs à vue. Bien croyez le ou non, il n’y a pas un chat. Pas âme qui vive. Et pourtant il fait beau et chaud. Mais il semble que le boum touristique dure les deux semaines des vacances de la construction. Le reste du temps c’est mort.
Tellement grande et l'eau est clair comme du crystal.



Le camping est rempli à 95%. Des personnes âgées dans de gros motorisés qui ne sortent pas de la journée. Le 5% restant est pour les touristes de passage comme nous. Nous sommes situés directement en bordure de la route. Pas de circulation, sinon quelques cyclistes et marcheurs. Tout est calme.

Il fait très chaud.

La Marina a son propre phare.




Aujourd’hui au niveau réalisations, vélo sur la route mais 15 km max car je suis resté dans l’enclave. Au retour baignade avec Gamin et par la suite une bonne marche sur les pistes du village. Et en prime, je me suis payé une visite chez le barbier de la place. J’ai eu droit à tous les potins et  je suis tombé sur un pêcheur à la mouche. J’ai pris beaucoup de notes pour une éventuelle visite avec cette fois-là mon équipement de pêche.

Vue en direct sur la route et le Témiscouata.

Je ne pouvais manquer cet occasion.


Le temps passe lentement et calmement. On a pris soin de planifier notre prochaine étape. Comme on nous annonce de la pluie pour les prochains jours on va se rapprocher de Frédérickton endroit de prédilection de Maude qui y a passé un excellent séjour de 5 semaines il y a quelques années. C’est pas a tous les jours que l’on a des informations privilégiés.

Ce soir on termine ça avec un souper raclette avec vue sur le Témiscouata.


Le père Noël habite notre cour.

A suivre…

mercredi 8 août 2012

Camping de La Demi-Lieu

Nous sommes encore sur la route avec l’Évasion. Plus précisément à St-Jean Port Joli, au camping Demi-Lieu.
C’est un beau camping familial avec plein d’installations pour les enfants, grande piscine, minigolf etc…
L’intérêt pour nous c’est la proximité avec le fleuve. Il y a deux accès directement du camping qui permet de voir de superbe couché de soleil.
Par contre les terrains son petits, comme partout au Québec. Dire que nous sommes un pays aux grands espaces.

Nous avons réservé pour deux nuits. On regrette un peu car il y a encore plein de visite à faire. Mais on se dit que maintenant que l’on connait le potentiel de l’endroit bien ce n’est que partie remise.

Hier nous avons visité un super Jardins. Il y en a qui sont présentement à visiter les Jardins de Monnet à Giverny mais nous c’est les Jardins de Gisèle à St-Roch des Aulnaies. Outre les fleurs et les bassins d’eau ce qui est remarquable c’est Gisèle elle-même. C’est elle qui mène la visite des lieux et cela dure 2 :30. Une femme de passion comme on en voit pas souvent. D’un âge assez avancé, elle est pleine d’énergie. Des idées elle en a eu dans sa vie et elle a pas attendu après les autres pour les réaliser. Elle a fait tout elle-même a mains et sueur de femme. A ne pas manquer si vous passé dans le coin.

Il y a des essences d’arbres inusités dans notre coin de pays. Je ne saurais vous nommer les espèces importées mais j’ai noter qu’il y a un séquoias géant de la côte ouest. Il ne deviendra pas comme ces ancêtres mais il pousse bien dans un micro climat que Gisèle a su lui réserver.
Un bien bel après-midi.

Sentez moi ça.


Prochaine étape, le Témiscouata avec Cabano et Notre Dame du Lac.  A suivre…..



J'ai bien peur qu'elle devra faire comme Gisèle pour avoir son propre petit pont, le faire elle même


mercredi 13 juin 2012

La St-Jean, York et la Dartmouth.

Dartmouth, York et St-Jean.

Si il y a un coin du Québec qui est bien nanti en rivières à saumons c’est la Gaspésie et encore plus Gaspé qui a trois rivières à proximité. C’est le comble du bonheur pour tous saumoniers.

Donc à l’invitation de mon ami Mychel Poirier je me rends pour une septième saison chez Salmo Salar. Beaucoup d’espoir car au cours des trois dernières années celui-ci m’a blanchi. C’est le Roi et lui seul décide du quand et du comment. Alors Go, quitte a revenir avec des grands rêves et de majestueuses images des cascades, rapides, sauts de saumons, marsouinages etc…

Dès mon arrivé, que c’est loin St-Jérôme,  quelques bières de bienvenue, voici qui ressouent au camp les amis Bruno Dugay, Carole Boutin, Richard Ste-Croix et Renée Lelièvre compagne de Mychel. A lire les noms de famille vous devez bien entendre l’accent Gaspésien. De plus ils arrivent avec des homards pour souper. Ici des homards de 1 lb ils ne connaissent pas, c’est minimum trois lbs. Le meilleur et c’est vrai. Évidemment le tout bien arrosé. Comme on ne s’étaient vu depuis un an on en avait long a se raconter. On s’est couché les pieds ronds et la tête pleine d’espoir pour la semaine à venir.





L'accueil au chalet. Tous des vrais Gaspésiens.





On est reçu aux gros homards de 3 lbs.

Les deux premières journées se sont passées sur la York. Les fosses du bas soient Petit Saumon et Wayne Taylor sans oublier le pont Baillargeon endroit de prédilection pour constater la montaison et faciliter la stratégie et les fosses à privilégier. Peine perdue, aucun saumon à vue même du pont. L’eau est basse comme en période d’étiage en août mais nous sommes le 1 juin.
Donc le Roi se comporte différemment. Les montaisons se font a la pleine lune et a l’eau basse aussi, mais au lieu de passer de fosse en fosse et prendre tout son temps et se concentrer en août dans les fosses de rétention, cette année il passe en flèche directement en amont sous l’œil médusé de quelques saumoniers connaisseurs. Les autres ignorants ce comportement inhabituel, continuent de pêcher sur des roches et en désespoir de causes abandonnent. Seul quelques fosses contingentés donnent des résultats, mais très peu.



Akian et Ozalik sont venu rendre une petite visite a leur grand-papa Myche sur la York. Beau dimanche en famille. Ça c'est la relève, ils commencent jeune a s'initier. Quelle belle vie.

Mais voilà que la chance nous sourit. Tant qu’a pêcher sur la York que je connais, Mychel me propose la St-Jean que je n’ai jamais eu l’occasion de visiter. D’autant plus que le tirage au sort nous donne le secteur 1 soit le bas de la rivière là où immanquablement commence la montaison. Et encore plus, très tôt on reçoit la visite de Richard Adams super guide qui nous confirme que la nuit dernière la marée à été très haute. Ragaillardi par cette nouvelle c’est donc sur les fosses Blackwells et Home que l’on débute notre attaque et attaque il y a eu. Mychel y a fait un doublé le matin. Deux douze lbs. Quand a moi j’ai dû modifier mon approche car mon lancé Switch a deux mains n’était pas a la hauteur. Deux sur trois n’avaient pas la présentation attendu pour Salmo Salar. Je suis donc revenu avec ma canne à une main et le résultat fût immédiat. Dans la fosse Blackwells sur le haut du rapide après seulement 5 lancés il a attaqué la noyé. L’eau est tellement cristalline sur la St-Jean s’en est débile à voir. Mais il a manqué la mouche et saisi le bas de ligne. J’en ai été quitte pour une tirette. Je vous confirme que c’est la première fois que je vois une attaque en direct. Même Mychel, assit confortablement sur la berge en a été témoin. Je me suis donc retiré de quelques pieds et laissé quelques secondes passer pour que le Roi regagne son trône et j’ai relancé au même endroit. L’attaque a été fulgurante et il ne l’a pas manqué et moi non plus. Comme cri souvent Cyril Chauquet  ‘’ Fish On’’. Belle bataille, sans saut mais toute en longueur. A trois reprises il m’a sorti toute la soie et beaucoup de réserve. Il a fini dans la puise et le geste de graciassions en final, les applaudissements des deux saumoniers en honneurs et remerciements.



Il a pas l'air d'un gars qui a mal au bras.



Et il est reparti le sacripant.



Il a tu l'air content. Pas le saumon, le gars.



12 ou 14 lbs? Vite la photo, il aime pas ça en dehors de l'eau.



Si necessaire le bouche à bouche...

Les jours suivants se sont passés entre les rivières, les amis, le chalet, Gaspé, fendre et corder du bois, bref profiter de la Gaspésie avec ses paysages.
Retour sur la York et le secteur 6 avec les fosses Murdoch, Fairbanks, Dexter et la Cuve. C’est un six perches. On a donc intérêt à y être tôt. On y arrive à 4 heures le matin et il y a déjà deux pêcheurs à Dexter. On fait une passe à Murdoch. Par la suite on monte à la Cuve. Le saumon est présent et bien visible. On a beau essayer la noyer et la sèche rien à faire. Il y a bien quelques frissons suite a une couple de montée sur la mouche mais aucune attaque solide. A un moment une belle truite de mer saute sur ma sèche. Manqué car je surveillais un gros saumon. Je relance et elle attaque à nouveau. Une belle truite de 22 pouces dans le 2 ½ lbs. Ce fût notre souper ce soir là.



Sur BBQ et une planche de cèdre. Écoeurant pour souper...


On voulait terminer au crépuscule à Dexter mais les autres aussi. La rotation nous donnait environ 1 heure d’attente. On a donc décidé de retourner au chalet.
Le lendemain on a visité la zone 10 et ses fosses Vicaire, Pont, Stoney Beaver Dam et Random. Aucun saumon à vue encore moins sur la ligne. Ce fût la fin pour la York. Les deux prochaines journées seront consacrées à la Dartmouth.



La fosse Breeder sur la Dartmouth. Vue de notre table à picnic.



Moi et Richard Adams. grosse vie sale...



Encore encore et encore. De toute façon c'est beau.



Le fameuses Falls au fond des Gorges.

La Dartmouth est superbe. Journée chaude et ensoleillé pour un décor sublime. Plusieurs fosses dont Smoke Adams,Run, Lemay et Home. Rien de toute la journée, mais qu’elle rivière. Demain dernière journée ce sera Les Falls avec les fosses Ladder et Tent en vue.
Levée à 12 :45 et rendu sur la rivière pour la barre du jour. Comme la Gaspésie est située à l’autre bout du fuseau horaire, c’est très tôt. Et celle fois on veut être les premiers à lancer la mouche. Après la descente au fond du canyon, là ou la barre du jour n’est pas encore arrivé, soit 3 :30 j’ai eu toute une surprise. Première passe, bang. Me voilà accroché sur un saumon d’une douzaine de lbs. 20 minutes plus tard et un peut plus de clarté on le gracie. Tout un trill.



Vers 4:00 le matin au fond du canyon.


Mychel me propose de recommencer à la sèche sur le pied de la fosse où il y a surement de gros saumons en attentes et mordeurs. Pendant ce temps il remonte le canyon, la bécosse est en haut. Je me place donc et je vois effectivement 5 gros saumons. Je lance la sèche et au deuxième lancé bang. Mychel vient tout juste de tourner au coin de l’escalier. J’ai beau siffler, crier, rien à faire. Mychel est sourd. Les chutes et les rapides couvrent ma voix. Je dois donc me démerder tout fin seul. Et en plus, j’ai affaire non pas a un monstre mais a un paquet de nerfs. Fou comme j’ai jamais vue. Saute ici, saute là, il n’arrêtait pas. Après plusieurs minutes de folie il se calme et maintenant il est fini. Il ne veut plus nager. Pas le choix, il doit nager pour le garder en vie jusqu'à l’arrivée de Mychel. Je lâche un cri à m’arracher les poumons, enfin le voilà. Prise de photos et lors du transfert de mains, il donne un coup de queue et le voilà parti. On le pensait fini, mais il s’était gardé une petite réserve. J’en garde un souvenir incroyable. Un 10 lbs et mon premier à la sèche. Et je l’ai vu monter sur la mouche comme dans un rêve. Et j’en rêve encore.



Exactement le même endroit mais en plein jour.

Vers 16 :00 et après quelques montées sur sèche sans mordre,  on a décidé que s’en était assez. On a serré nos cannes et pour moi ce sera, à la prochaine.
Je repars donc avec des souvenirs et des histoires à raconter. A qui voudra bien les écouter.



Un pays de géants. Et c'est chez nous.

Je serai sans aucun doute un grand-papa raconteur d’aventures…..vraies.


dimanche 27 mai 2012

Le retour.

Le retour.

Oh que c’est difficile. En arrivant j’ai dû conduire pour aller chercher notre chère Gamin. Le choc sur la route a été percutant. J’arrive directement avec l’expérience de 2175 km de conduite en France et dès mon arrivé avec à peine 5 km je voulais pleurer. 5 km de lumières a chaque intersection, des arrêts partout. Ont avance pas ont est toujours arrêté. En France la circulation est fluide et sans arrêt. Économie d’énergie et de temps. La différence est frappante. Comment en est-on arrivé avec un système routier si peu efficace. Tellement archaïque que je pense que c’est la raison principale pourquoi qu’au Québec on sacre.

Une autre difficulté c’est le décalage horaire. Pour ça, y a rien à faire. Quelques jours et tout sera dans l’ordre. Debout à 5 :00 et besoin de dormir à 14 :00. Tout mélangé. C’est peut-être le bruit des casseroles qui nous réveille ?

Et il y a la beauté de notre nature. Ça, y a pas à dire on l’a. On manque peut-être de gros arbres et de forêt mature mais si on fait attention on a la place pour en avoir. Ce qui saute aux yeux c’est le nombre et la diversité de nos oiseaux. Et au bois il est facile d’observer quelques mammifères tandis que là-bas il y a pas grand-chose qui bouge. Je sens que je vais me replonger très rapidement dans notre beau et grand pays, le Québec. Surtout que les jeunes nous donnent un petit regain d’espoir en de jours meilleurs ? Après le Tintamarre ce sera peut-être le Grand Ménage ? Vivement un grand coup de balais.

Je ferme donc cette étape du blog. Mais il y en aura d’autres. Johanne est déjà d’attaque pour un autre départ.
                                                     
 

Le sevrage sera pas facile.