Gérardmer

Gérardmer.

Hier a été une journée sans. Sans rien. Tout d’abord nous sommes partis sur la route des vins. Bucolique comme ce n’est pas possible. Exemple, arrive une place et il y a un chat assit en plein milieu de la route. Il ne bouge pas. Heureusement nous sommes dans un giratoire. Alors on tourne à droite et le chat est sauf. Le parcours est sublime car nous sommes samedi matin pluvieux et les Français sont en retard pour leurs courses.

On attaque donc le chemin des crêtes. Il semble que c’est une copie collée de la forêt noire. Mais nous nous y voit une différence. Côté foresterie c’est semblable. Les arbres sont abattus et récupérés au cas par cas. Pas de coupes à blancs. Pour les fermes laitières là ont a pas vu de fermes artisanales. Faut dire que nous sommes sur des sommets les Ballons. Il n’y a pas de culture ni de ferme. C’est le domaine exclusif des grandes randonnées avec des refuges et grandes auberges. Ce matin nous décidons de faire le plein de la Clio. Je suis au milieu de la jauge avec 650 kms au compteur. Avez-vous un véhicule au diésel ? Cette voiture m’impressionne côté consommation. 5.4 litres/100 kms. Est-ce comparable avec nos voitures ?

Ce matin donc on part faire une tournée des paysages environnants. On monte directement aux Ballons. Le plus près c’est le  Hohneck. Il culmine à 1362 mètres. Le Grand Ballon lui est a 1424 mètres. On y accède pour les derniers mètres via des sentiers. Pas nous, car nous ne sommes pas habillé en conséquence. Mais il y a beaucoup de marcheurs qui se découpent sur les crêtes. Ils y a d’ailleurs beaucoup de cyclistes qui attaquent les routes de montagnes et ce même si il fait 4C. Il y en a en cuissard. Les Français sont très vaillants.

Dire qu'hier on étaient a 34C.

Vue sur ce qu'ils appellent les Ballons.

Cycliste a l'attaque.

Un des rares garde-fous.

Les paysages sont de toutes beautés. On arrête souvent au bord de la route pour contempler, route sans garde-fou au bord d’escarpements, et les Français qui y passent par habitude, les non-touristes, roulent assez vite merci.

On passe par La Bresse et surprise, en plein village s’y tient un marché. On arpente donc ce marché constitué de plein de producteurs du terroir. Vins, fromages, charcuteries, viandes etc…Comme on ne voit pas souvent ça par chez nous on a les yeux grands ouverts et évidemment aussitôt qu’on s’ouvre la trappe notre accent fait fureur. C’est bien agréable. Même qu’a un endroit où on goutait un vin, le bonhomme en a rajouté.

En voulez vous de la charcuterie?

Encore et encore...

J'ai eu l'impression que c'est la première fois qu'il entendait Québécois.

Elle est toujours pressé pour la bouffe...

Organisé pour donner l'envie.

De retour à Gérardmer ( prononcé Gérardmé) on fait le tour du lac. Ici ils sont très organisés. Plein de monde marchent autour du lac qui fait 6 kms et sur le lac il y a toutes sortes d’activités. Une partie c’est la voile, une autre la planche à voile, certain coin la plongée et en plus aujourd’hui compétition d’aviron. Et tout ça en harmonie. A Gérardmer au bout du lac c’est foule au village. Même la rue principale est fermée pour le départ d’une course à pied réservé aux femmes. Il semble que s’est toujours comme ça les fins de semaines. Exemple dimanche prochain se sera championnat de VTT. VTT pour vélo tout terrain, pas des 4x4. Quand je vois leurs organisations autour de ce lac et compare avec les nôtres ou il y a que place pour les gros moteurs et faiseux de vagues je nous trouve pas mal attardé. On a plein de lacs et tous sont occupés par les moteurs. Seul quelques-uns car trop petits.

Retour a l’appart et la tête pleine d’images vraiment différentes de l’Alsace. Et en plus notre proprio nous a fait la démonstration d’un tour de Grand Bi. Voir photos. C’est un ancien coureur cycliste passé a d’autres passions. Mais les roues ne sont jamais loin.

Toute une surprise à notre retour a l'appart.

C'est ça le Grand Bi.

J’oubliais, on a eu le temps de faire un sentier pédestre le long d’une jolie rivière avec cascades. Les cuves, les vannes, sapins pectines, aulnes glutineux, douglas, thuyas géants, épicéas, beaucoup de mots et désignations qui font impressions par leurs originalités. C’est la différence avec chez nous que nous aimons.

C'est qui le plus gros?

Tassez-vous qu'on passe.