samedi 23 juillet 2011

Clermont

La Malbaie ou Clermont.

Nous sommes campé sur le Riviera. Sorte de Ste Madeleine de Charlevoix.
Une chance que l’ont a pas commencé nos expériences de camping par ici parce que Johanne aurait tout simplement refusé de poursuivre. Cordé comme des sardines entre des saisonniers, douches et toilettes qui laissent a désirés. Et le plus dispendieux que l’on a trouvé a date, 41$ la nuit. On se dit deux nuits et on chance de place. En attendant on visite. On est juste a côté de Clermont. Superbe village avec un parc à faire des jaloux. Piste cyclable qui longe la rivière Malbaie, aires de jeux, jardins d’eau etc…
Le Parcour des Berges a Clermont.

Sculpture dédié a Alexis le trotteur.


Amélanchiers a profusion. Belles grosses baies, mûres et délicieuse. A pleine pogné....

Au retour au camping pour notre dernier soir heureusement il y a un orage qui éteint le feu des autres vacanciers. Imaginez, c’est le début des vacances de la construction. Les partys qui se préparaient. Une longue nuit d’enfer. Mais avec cette pluie, tout ce termine bien pour nous.

Et en plus notre intention était de se déplacer vers Baie St-Paul pour terminer notre périple, mais tout est complet, pas de place. Reste la solution, Dan et Jo Go Home.
Alors fini ce voyage. Nous sommes bel et bien de retour.
Jusqu'à la prochaine…..

jeudi 21 juillet 2011

Sur la route du retour...

Nous sommes sur le retour. Nous devons des excuses au panorama qui semblait faire défaut à l’aller. Est-ce l’angle d’ouverture par rapport à la route, le soleil qui illumine le tout ou la marée basse qui découpe la côte ? Nous sommes passé par Sept-Îles et vue sur la baie, Baie-Comeau aussi et son centre ville. Ils ne sont pas sans intérêt mais ce sera pour une prochaine virée avec des points d’arrêts différents. Le paysage est beau et attirant. C’est tellement vaste que l’on ne peut réellement tout visiter. Alors on passe.

Les Crans Rouges


Le Paradis Marin

Et nous revoici aux Bergeronnes. Mais au camping Paradis Marin. Belle vue et accès très facile aux Crans Rouges, sorte de gros rochers lisses sur lesquels ont va s’assoir pour regarder les baleines. Mais elles sont absentes. Ce matin seulement quelques Marsouins. Mais le paysage est vraiment beau. Le bleu de la mer se joint au bleu des nuages sombrent et gonflés de pluie. Un front froid s’annonce et déjà un petit crachin qui se pointe. On va tout simplement se rabattre sur l’Évasion et laisser passer.

Sur les sites de camping on est tous habitué aux tournées de vendeurs de bois ou des tours de charrette pour enfants etc… Mais ici c’est quelque chose d’inusité. Il y a un boulanger qui passe en soirée pour nous offrir pains, fougasses, carré aux dattes, brioches…

Le boulanger et sa boulangère...

Toute la nuit les cornes de brumes se sont fait entendre. Et la pluie tombe à verse. On décide donc de lever le camp et direction La Malbaie en espérant que demain le soleil sera de la partie. Nous sommes donc rendu a La Malbaie.

A suivre…..

lundi 18 juillet 2011

Vers la Minganie

Depart de Port-Cartier.

Le beau temps est de retour. Une petite marche sur le parcours des Parcs de la municipalité qui juxtapose Jardins de la Taïga et Fosses à saumons.
Mais le temps nous presse. On y reviendra peut-être au retour.
En plein coeur de la Ville de Port cartier.

Longue-pointe-de-Mingan.

Quatre heures de route plus tard et des épinettes a en plus finir.
Sommes passé tout droit a Sept-Iles sans s’arrêter.
Semble-t-il la Minganie c’est beau a en plus finir.
On a beau s’ouvrir les yeux on voit rien. La route est banale pour pas dire plate à mourir.
D’après nos amis c’est beau, beau, beau. Il y a quelques choses qui nous échappe.
Alors soyons positif. Au moins il fait beau, la plage devant l’Évasion est belle et très longue.
Il y a même quelques Rorquals, petits et communs qui passent au large.
On s’installe, on soupe et dodo a demain.
Plage de Longue-pointe de Mingan

Vue de notre Salle a Dîner dans l'Évasion

Petit café sur la terrasse.

Quel réveil. Au son des souffles des baleines. Et les fous qui font leurs spectacles de plongés.
Comme la mer est d’un calme plat sans une ride on décide de s’inscrire pour une excursion. L’Île au Perroquet et l’Île nue. Environ quatre heures qui nous fait oublier la rude route de la veille.
Nous sommes impressionnés par la multitude d’oiseaux. Mouettes, Marmettes, Fous, Sternes, Pingouins, Eiders, Macareux et j’en passe.

Lucie, ça c'est un Macareux...

Encore un....

Petits monolithes de l'Île Nue.

Que dire des Monolithes. Et les espèces de plantes indigènes de ces Îles sont impressionnantes.
Ont a pas assez de nos deux yeux pour tout voir.
Retour a l’Évasion tout émerveillé de notre journée.
Et en plus en soirée le ciel est dégagé avec la pleine Lune.
Et les baleines qui sont encore là a faire entendre leurs souffles.

Le lendemain le ciel et le soleil en remettent. 24C. Du pas vu très souvent par ici.
On reste sur le site et profitons du soleil et de la plage avec des marches à se faire mourir.
Gamin en a plein les pattes. Sur la fin de la journée j’en profite pour me sauver pour une petite sortie de pêche à l’embouchure de la St-Jean. Semble-t-il vers 8 :00 ce soir a la marée basse ça va être bon. Endroit superbe avec une pointe de sable immense. Il y a maintenant une heure que je lance la mouche et tout a coup me voilà connecté à un monstre. Je suis tout fin seul et pas de puise. En vrai touriste. Même que je suis en sandale tellement il fait chaud et beau.
Après un beau combat je réussi a monter a terre le monstre. Un Bar du St-Laurent d’environ trois bonnes livres. Comme l’espèce est en réintroduction et que les conditions ne sont pas là (sic) je le remets a l’eau avec beaucoup de regrets. Mon côté délinquant me fait mal au cœur.

Je continue donc mes lancers et bang me voilà encore accroché et cette fois c’est du solide.
Ma soie et la réserve se déroule sans bon sens. 150 pieds et je vois venir la fond du moulinet. Le monstre est au beau milieu de la rivière. Je dois mettre fin a son escapade quitte a tout perdre. Je serre le frein et le monstre obéit. Faut dire qu’avec toute la soie de sorti il a déjà tout un poids à tenir.
Après une couple de belles autres courses je réussi à le monter a terre. Toute une truite de Mer. Ma première a vie. Un bon 4 livres. Comme la noirceur se présentait et la Pleine Lune en remettait j’ai plié bagages et le retour a l’Évasion a été des plus agréables.
J’ai fais des envieux au Camping. J’en ai rêvé toute la nuit. Les images entrecoupées du souffle des baleines. Quelle belle nuit.


La preuve. Ma première truite de Mer à vie...

Le lendemain c’est journée Natashquan.  
Beau ? Oui mais pas assez pour ce que c’est loin.
Une partie de la route en pleine Taïga vaut le plaisir d’être vue mais sans plus.
Mais on est contant de l’avoir vu mais aussi d’être de retour.
C’est une partie de notre Québec. Nous sommes heureux de l’avoir visité.
Une fois dans une vie c’est suffisant.


Le boute du boute...

Natashquan et son Galet..

La dernière journée se passe en profitant du temps, du soleil et de la mer.
Le temps se chagrine en fin de journée laissant présager de la pluie pour la nuit.
Mais demain on lève le camp pour l’Ouest. Retour sur nos pas et la partie qui nous accroche le cœur soit Charlevoix avec comme limite Est les Escoumins.
De notre avis c’est le coin le plus mirifique de notre Pays. On va essayer de s’y imprégner davantage.

A suivre…..







mardi 12 juillet 2011

Port-Cartier

Port-Cartier.

400 km de route décevant. Le paysage est plat et Baie-Comeau ne nous retient pas.
Espérons que le reste va s’améliorer.
En arrivant au camping municipal de Port-Cartier c’est le déluge. On s’installe et je pars pour le Repère des Moucheurs.
J’y rencontre Jocelyn Leblanc avec qui j’ai communiqué avant de partir. Après les présentations et une accalmie pour la pluie on sort dehors pour essayer plusieurs soies pour ma nouvelle canne a lancer ‘’Switch’’ . Technique nouvellement arrivé au Québec. Je repars de là avec beaucoup d’espoir et pleins de conseils. Reste à pratiquer.
La pratique n'a pas tardé...

Le lendemain il fait gris et la journée s’annonce pluvieuse. Une petite éclaircis nous permet de voir toute la beauté de ce village dont le cœur est situé entre deux parcs. Le parc de la Taïga, jardin indigène et le Parc de la Rivière-aux-Rochers- Piège à saumon. Mais seulement entrevue, la pluie nous interdit toute visite. On espère bien pour demain avant notre départ.
On a bien eu une pause de la pluie tout juste le temps d’essayer ma canne sur la Dominique juste a côté du camping. Même Jo a essayé le lancer traditionnel à la mouche. Beaucoup de potentiel dans son cas. Comme elle dit,’’ se serait bien plus le fun si il y avait de la truite’’.

La truite a le sais-tu que je pêche....


Nous passons le reste de la journée a écouter la pluie sur l’Évasion en espérant le soleil pour les prochains jours.


Ici c'est le bruit qui est impressionnant, le roc vibre sous nos pieds...

Demain matin je me propose une petite escapade dans une toute petite rivière. D’après Jocelyn c’est un petit coin secret ou il y a de belles truites et occasionnellement du saumon.
Et d’après lui, c’est le temps là là. Donc il ne tient qu’a moi d’avoir le courage de me lever tôt et retour pour les préparatifs du départ. Et pour le reste, parcs et jardins indigènes ? Une autre fois, au retour, ou une autre vie ?

A suivre….

Petites et Grandes Bergeronnes

Petites et Grandes-Bergeronnes.



.

Nous sommes arrivés en début de pm au Camping Bon-Désir.
Le temps de s’installer et hop sur la route vers le Cap de Bon Désir.
Celui-ci est à une heure de marche de notre site. Go a l’aventure.
Le long du sentier on remarque qu’il y a d’énormes plantes qui ont l’apparence de la Berce du Caucase. Certainement une parente mais moins toxique. On ne prend pas de chance et on ne la touche pas, mais elle demeure impressionnante.

Une berce de par chez nous.

Rendu sur le Cap c’est le clou de la journée. Ce Cap et de granite rose et plonge dans les profondeurs du fleuve a plus de 300 mètres d’où la possibilité de voir de près des baleines.
On en a vue une. D’autres de trop loin. Pas grave nous y passons une bonne heure à regarder cette belle nature à se faire chauffer au soleil, chose rare semble-t-il.
Retour et bon souper avec la vue panoramique sur le fleuve.

Où les baleines se chauffent au soleil

Le lendemain on se dirige vers le vieux Quai et le centre d’interprétation Archéo Topo. Beau dimanche matin ensoleillé et chaud. Il est 10 :00 est pas âme qui vive. Le quai est totalement désert et le centre Archéo est fermé. On se dirige vers l’Église Notre-Dame-de Bon-Désir ou il y a des spectacles de musique classique. Évidemment pas le matin mais pour la visiter.
Fermé la aussi. On passe par le Bistrot Mer et Monde, fermé lui aussi. Le village de Bergeronnes et complètement endormit. Même le centre d’information touristique. Une chance que la saison touristique bas son plein.

Pointe a la Croix aux Escoumins. Coup de Coeur.


On change de destination pour les Escoumins. Ça commence bien le centre D’information est ouvert et le préposé est d’une grande gentillesse. Il nous informe de tous en passant par les sentiers pédestres, poissonnerie, marché, bref tous ce que l’on a besoin. La pointe a la Croix sur la baie est un gros coup de cœur. Même a la poissonnerie on nous rassure que le poisson blanc provient de la Basse Côte Nord. Les saumonés proviennent d’aquaculture de l’étranger. En fait seul le flétan provient d’ici. La morue proviendrait du Maine. On a pris du Flétan et de la morue. Souper excellent.


Demain on part tôt car on a environ 400 km à faire. Direction Port-Cartier.



samedi 9 juillet 2011

Et c'est reparti....

Bonjour a vous tous.
Et bien oui, c’est reparti encore une fois.
Mais cette fois-ci c’est chez nous au Québec en direction de la Basse Côte-Nord et sa Minganie.
On va essayer de vous faire découvrir nos coups de cœur. Alors pas de reportage au quotidien, Mais restez branché. Ce sera selon la disponibilité d’Internet.


St-Siméon

Nous avons quitté St-Jérôme le mercredi et sommes arrivé à St-Siméon en pm juste avant la pluie. A peine le temps d’installer l’Évasion que le tambourinage et le pluicottage se fait entendre. On en a profité pour s’ouvrir un Vino et écouter un DVD avec le Grand Gérard.
Comme c’est un vieux film c’est le Grand Gérard et non le Gros Gérard Depardieu.

Le lendemain c’est le réveil avec les cornes de brumes entremêlés de rêves et de semi-réalités. Par la suite le soleil mur a mur.
La plage et le fleuve découpé en son milieu par l’Isle aux Lièvres.
Vue de notre camping

Premier stop, information touristique. Direction la Malbaie. Vétérinaire oblige.
Gamin a des vers. Nous aussi, mais c’est des verres de Vino. A chacun son plaisirs.
Pas grave pour lui, et nous c’est l’occasion de visiter un village qui autrement n’est qu’une étape de passage vers plus loin. A part les gens et ses maisons uniques et attachantes on constate que le reste est comme chez nous.
Pas de poissonnerie sinon le Métro avec ses truites et saumons du CHILI.
Et pendant ce temps nos aquaculteurs font faillite. Pays de désolation. Heureusement il y a les paysages.
Au retour on passent par Cap à l’Aigle et Port-au-Persil. Celui-ci est notre coup de cœur de la journée.

Cascade a Port-au-Persil


La baie de port-au-Persil

Soirée avec comme fond d’écran un Béluga perdu au milieu du fleuve.
Cette année les Petit Rorqual se font attendre. Encore une fois et de plus en plus.

Vendredi je saute à bord du B300 et Go plus en amont sur la Noire. J’y ai trouvé une belle nature. Marmites, saults, seuils et petites chutes. Endroit idéal pour le lancé a la mouche. Peine perdue ? Non, pas de truites mais mes synapses enregistrent tout a défaut de mon Canon oublié sur ma table a pic-nic. Je vous laisse imaginer, mais forcez-vous. C’est débile de tranquillité et de vertige.

Retour pour réveiller ma Princesse au petit pois.
Dejeuner copieux et Go vers Port-au-Saumon.
Accueillis par une jeune Française qui nous refuse l’accès aux sentiers car le chien est un danger pour l’Échosystème. Ouf une chance qu’elle nous l’a dit. Nous ne serons plus les même à l’avenir.
Et en plus, elle nous annonce que la disparition du saumon a Port-au-Saumon et dû a la drave,
Pour la drave il faut un cours d’eau ? Pas un ruisseau.
Après quelques recherches, Internet, il y a eu en effet modification de ce ruisseau avec un barrage pour acheminer les billes de bois vers la baie ou il y avait chargement a bord de goélettes. Aujourd’hui il n’y a plus aucune trace de ces façons de vivre si ce n’est l’absence de saumons. Excusez moi Mademoiselle vous avez bien récité votre laïus.
Même les vieux sceptiques de la place n’ont aucune souvenance de l’époque.
Faut dire que les vieux rencontrés ont mon âge, mais n’ont pas l’habitude d’Internet.
Ils sont pour la plupart du modèle racontage. Mais quand même intéressant a écouter.
Prochain stop la Baie des Rochers. Supers sentiers, 12 km qui se termine entre autres fins sur une belle Anse toute en sable. Un bel après-midi et ses trouvailles inattendues. Et ça ne fait que commencer.

Baie auc Rochers

Dernier dodo avec toile de fond des vacanciers nouvellement arrivés et la marmaille qui s’épivardent avant la noirceur. Faut que jeunesse se passe et la nôtre aussi. Demain on quitte pour Grandes-Bergeronnes.

A suivre…..