Je ne sais où j’ai pris l’information, mais dans ma tête Edisto Beach est supposé être une copie conforme de Hunting Island. Il en est rien. Aucune comparaison. En quittant la I-95 il nous reste un 100 km avant d’arriver. Plus on avance plus la route devient étroite et presque comme nos routes du Québec et ses nombreux trous et bosses. Les maisons sont de plus en plus pauvres et délabrées à mesure que l’on approche. Et voilà l’Entrée du parc. D’immenses fosses boueuses et glaiseuses nous accueillent. L’office est mal indiqué et la réceptionniste est correcte sauf que les informations sont nébuleuses. Le plan est difficile à comprendre. On trouve le site et on constate que nous sommes assez tassés merci. La journée est grise et on nous annonce de la pluie en soirée.
Aussitôt installé on fait le tour du terrain en un rien de temps. Même pas assez grand pour Gamin. Il y a une deuxième section au parc attenant au bord de mer. Là c’est beaucoup mieux comme aire d’accueil et les stationnements sont adéquats. Internet rapide et accessible directement de l’auto. Et une très longue plage ou on pourra prendre nos marches.
Vue de la Spanish Mount Trail
Mais on ne peut pas toujours tomber sur des endroits féériques. Demain une journée pluvieuse alors on va directement sur Charleston Downtown. Après le soleil y sera pour toute notre présence à Edisto Beach. On trouvera bien moyen de s’émerveiller. En attendant, on sort le BBQ pour un bon souper Steaks and Potatoes.
Charleston. Le voir pour le croire. Pensez-vous ? Une étape rocambolesque de notre voyage.
Vous souvenez vous de la chanson de Sacha Distel, le gars qui n’a pas de place pour se garer ? Bien aussi est incroyable, cela nous est arrivé. Nous voilà rendu à vue du Tourist Welcome alors on se cherche un stationnement. Une heure à se promener en Tacoma au centre ville de Charleston. Tous les Public Parking affichent un gros FULL et d’autres affichent No Oversize Vehicule. Sur les rues il s’en trouve mais je suis trop gros. Alors on à apprécié l’architecture des bâtiments mais aucune photo. On a tellement viré et reviré que nos GPS on fucké. Gelé ben dur. Moi mon Streets and Trips de Microsoft à décidé que trop c’est trop. Alors avec l’aide de la germaine on s’est pointé un Wall-Mart de banlieue et là dans un grand stationnement on a redémarré le portable et repris la direction du Edisto Beach sans avoir pu arpenter les jolis parcs de cette ben belle ville.
De retour de Charleston on se console avec la plage et le retour du soleil.
Et là on a trouvé les sentiers. Yé on va marcher enfin.
Le lendemain on part sur la Spanish Mount Trail. Environ 6 km sous couvert forestier. Palmettto, Oak, Red Pine, Magnollia et autres. Encouragés par les oiseaux que l’on ne voit pas mais que l’on entend fort. Il y en a plein mais le plus énergique est le troglodyte qui stridule sur un méchant tempo.
Depuis sa découverte l’amas a fondu comme neige au soleil n’étant plus que de 10% aujourd’hui à cause de l’érosion de ses berges. Un bon mur de protection à été érigé depuis 2005. Et nous contemplons les restants de table les mieux conservés que j’ai eu l’occasion de voir. Excellente marche en fait. On en apprend à tous les jours.
10 pieds d'épaisseur de restant de table.
La marche est agréable dans un tel décor.
Chaque détour est une surprise.
Quand ça va mal. Nous nous sommes trouvé deux belles langoustes et pour notre dernier souper à Edisto Island on se promettait tout un BBQ. Mais voilà que le super Weber fait Kaput. Pourtant il y a du gaz à plein. Peine perdu on doit se rabattre sur le plan B soit le four électrique. Et quel souper. En pensant à vous évidemment.
On repart pour Myrtle Beach. Deux journées de pluie mais on va magasiner. Trouver un régulateur pour le super Weber et découvrir d’autres horizons. L’aventure se poursuit.
Prenez notes que Edisto Beach n’est pas un coup de cœur. Nous ne recommandons pas cet endroit. Heureusement pour nous il a fait beau et chaud. Sinon l’endroit est quelques peu misérable.
Salutations au couple de Québecois Desjardins Ouellette qui sont des voyageurs aguerries. Et des lecteurs assidus de Pierrôt et Sylvie.
Dernier coup d'oeil.
Pour terminer cet endroit, cette nuit vers deux heures Gamin nous annonce de la visite. Il grogne. Comme je ne veux pas ameuter tous les campeurs je le somme de se taire. Et j’ouvre la porte pour faire fuir le racoon. Mais non c’est un gars qui semble perdu. Il cherche la Hiway 174. Je l’ai enligné ailleurs et il s’est mis à crier Help. I’m lost. Une demi-heure plus tard une patrouille de Ranger est passée surement alerté par d’autres campeurs. Pour une fois que Gamin était pas sur de la plume. Je regrette presque de ne pas l’avoir laissé lâcher son jappe de panique. Bref la nuit a été courte.
A bientôt.
Je n'ai jamais entendu de bons commentaires de ce State park, et rien qu'à regarder le chemin pour s'y rendre alors que c'est si facile pour certains autres endroits, ça ne m'a jamais tenté d'y aller non plus. J'en connais qui vont peut-être changer leur itinéraire après la lecture de votre billet!
RépondreSupprimerDommage pour le stationnement de Charleston. POurtant, me semble que c'est une bonne période pour en trouver, qu'est-ce que ça doit être en été!
Nous, nous avons des amies qui allaient année, après année à Édisto, comme quoi les goûts, c'est très personnel!
RépondreSupprimerEffectivement, c'est très dommage pour Charleston. Nous, nous y étions allés en mars et avions beaucoup aimé cette ville. Il faudra se reprendre car c'est un bien belle ville à arpenter. Peut-être qu'en avril, c'est le temps des fleurs, donc, énormément de touristes?