mercredi 11 avril 2018

Stephen C Foster SP GA 8 au 10 avril 2018.



Nous sommes rendus dans le Okefenokee Swamp. Un immense parc créé de mains d’hommes. Tout a été détruit pour couper et récolter les fameux Cypress. Un arbre a la croissance lente qui prends 20 ans pour ajouter un pouce a son diamètre. De tel monstre il n’en reste rien sinon que quelques ados de 60 ans dans une zone appelé Okefenokee Swamp. Lorsqu’ils ont commencé leurs destructions ces Cypress avaient 20 pieds de diamètre. Pour s’y rendre on longe des immensités de forêts de longleaf pine plantés tels des soldats en rangés et au garde a vous au nom de la productivité. Le tout échelonné selon leurs dates de plantations. Et a coup sûr il y a des espaces coupes a blancs comme une saignée au cœur de la Georgie. Heureusement on en sort. Le parc, loin de tout,  est un lieu de conservation et d’éducation. On y retrouve les Cypress en régénérations a l’abri des défricheuses et des feux contrôlés. La faune y reprend ses droits et les humains profitent de cette oasis de renouveau et de paix.


Un genou de Cypress Excroissance de la racine pour permettre a l'arbre de respirer en période d'inondation.

Plantation de Longleaf Pines

Plein les yeux.

En fait ici c’est comme chez nous. Les premiers colons se sont défrichés un petit coin de terre, asséchés un environnement propice a la culture et aux bétails. Mais voilà le capitaliste est arrivé avec les chemins de fer pour extraire la ressource Cypress. Avec les remblais ainsi créé par les longs chemins de fer, il fût facile d’assécher plus que des lopins de terre. Des immensités a perte de vue. Aussi cette terre est devenue propice a l’ensemencement d’une essence a croissance rapide, le longleaf pine qui se récolte sur un horizon de 20 ans. Suffit de morceler l’immensité d’une région en parcelles de plantations autour d’une grande usine de transformation du bois. Mais voilà, c’est que la forêt en est devenu une de longleaf pine uniquement. Une monoculture comme chez nous le blé d’inde. Ou en France, les vignobles. Alors la faune qui n’aime pas les pins ben elle a juste a disparaître. Voyez le portrait? Mais au cœur de cette monoculture il y a un joyau qui est le parc.
Nous sommes au bout du monde. Pas de signal téléphonique et évidemment pas de WIFI. Quelques campeurs puristes s’y retrouve. Kayakiste et canoeistes ignorant les alligators, pagaient sans soucis de ces descendants des dinosaures. Pas brillants le Wally, mais combien ont leurs doit respects et admirations pour avoir survécus a l’avancé de l’homo-sapiens. Je pari qu’il va lui survivre.
En attendant je les observe, parce qu’ils le veulent. Merci. Mais je reste sur mes gardes.
Reste que la théorie de l’évolution ou rien ne se perd et rien ne se crée. Tout se transforme. Alors pour créer un Wally avec cette armure, ce fût nécessairement pour contrer un style d’agression. J’imagine la vie de cette époque pour être obliger de développer une telle robe. Maintenant il est pris avec. C’est une armure qui sert pu a rien sinon a impressionner?

Il m'a a l'oeil. Moi aussi.

Mais quand il fait beau, c'est beau.




Pour celui-là j'ai dû me placer en plat ventre et crawler un peu.

Un Cypress de 950 ans. Qui disent.


Un tête à tête paisible.

A partir de ce parc la température nous a lâché. Il fait froid 13C et beaucoup de pluie. On a hâte au retour du soleil et de sa chaleur. Nous nous dirigeons vers le Stephen Foster Folk Culture centre SP FL. Pour deux nuits seulement.

2 commentaires:

  1. Superbes les photos. Je crois que tu capotes autant que moi sur les Wallys !!!
    Un cyprès de 20 pieds de diamètre, ça prend combien de coups de lame de 16 pouces pour passer au travers ???

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