lundi 18 juillet 2011

Vers la Minganie

Depart de Port-Cartier.

Le beau temps est de retour. Une petite marche sur le parcours des Parcs de la municipalité qui juxtapose Jardins de la Taïga et Fosses à saumons.
Mais le temps nous presse. On y reviendra peut-être au retour.
En plein coeur de la Ville de Port cartier.

Longue-pointe-de-Mingan.

Quatre heures de route plus tard et des épinettes a en plus finir.
Sommes passé tout droit a Sept-Iles sans s’arrêter.
Semble-t-il la Minganie c’est beau a en plus finir.
On a beau s’ouvrir les yeux on voit rien. La route est banale pour pas dire plate à mourir.
D’après nos amis c’est beau, beau, beau. Il y a quelques choses qui nous échappe.
Alors soyons positif. Au moins il fait beau, la plage devant l’Évasion est belle et très longue.
Il y a même quelques Rorquals, petits et communs qui passent au large.
On s’installe, on soupe et dodo a demain.
Plage de Longue-pointe de Mingan

Vue de notre Salle a Dîner dans l'Évasion

Petit café sur la terrasse.

Quel réveil. Au son des souffles des baleines. Et les fous qui font leurs spectacles de plongés.
Comme la mer est d’un calme plat sans une ride on décide de s’inscrire pour une excursion. L’Île au Perroquet et l’Île nue. Environ quatre heures qui nous fait oublier la rude route de la veille.
Nous sommes impressionnés par la multitude d’oiseaux. Mouettes, Marmettes, Fous, Sternes, Pingouins, Eiders, Macareux et j’en passe.

Lucie, ça c'est un Macareux...

Encore un....

Petits monolithes de l'Île Nue.

Que dire des Monolithes. Et les espèces de plantes indigènes de ces Îles sont impressionnantes.
Ont a pas assez de nos deux yeux pour tout voir.
Retour a l’Évasion tout émerveillé de notre journée.
Et en plus en soirée le ciel est dégagé avec la pleine Lune.
Et les baleines qui sont encore là a faire entendre leurs souffles.

Le lendemain le ciel et le soleil en remettent. 24C. Du pas vu très souvent par ici.
On reste sur le site et profitons du soleil et de la plage avec des marches à se faire mourir.
Gamin en a plein les pattes. Sur la fin de la journée j’en profite pour me sauver pour une petite sortie de pêche à l’embouchure de la St-Jean. Semble-t-il vers 8 :00 ce soir a la marée basse ça va être bon. Endroit superbe avec une pointe de sable immense. Il y a maintenant une heure que je lance la mouche et tout a coup me voilà connecté à un monstre. Je suis tout fin seul et pas de puise. En vrai touriste. Même que je suis en sandale tellement il fait chaud et beau.
Après un beau combat je réussi a monter a terre le monstre. Un Bar du St-Laurent d’environ trois bonnes livres. Comme l’espèce est en réintroduction et que les conditions ne sont pas là (sic) je le remets a l’eau avec beaucoup de regrets. Mon côté délinquant me fait mal au cœur.

Je continue donc mes lancers et bang me voilà encore accroché et cette fois c’est du solide.
Ma soie et la réserve se déroule sans bon sens. 150 pieds et je vois venir la fond du moulinet. Le monstre est au beau milieu de la rivière. Je dois mettre fin a son escapade quitte a tout perdre. Je serre le frein et le monstre obéit. Faut dire qu’avec toute la soie de sorti il a déjà tout un poids à tenir.
Après une couple de belles autres courses je réussi à le monter a terre. Toute une truite de Mer. Ma première a vie. Un bon 4 livres. Comme la noirceur se présentait et la Pleine Lune en remettait j’ai plié bagages et le retour a l’Évasion a été des plus agréables.
J’ai fais des envieux au Camping. J’en ai rêvé toute la nuit. Les images entrecoupées du souffle des baleines. Quelle belle nuit.


La preuve. Ma première truite de Mer à vie...

Le lendemain c’est journée Natashquan.  
Beau ? Oui mais pas assez pour ce que c’est loin.
Une partie de la route en pleine Taïga vaut le plaisir d’être vue mais sans plus.
Mais on est contant de l’avoir vu mais aussi d’être de retour.
C’est une partie de notre Québec. Nous sommes heureux de l’avoir visité.
Une fois dans une vie c’est suffisant.


Le boute du boute...

Natashquan et son Galet..

La dernière journée se passe en profitant du temps, du soleil et de la mer.
Le temps se chagrine en fin de journée laissant présager de la pluie pour la nuit.
Mais demain on lève le camp pour l’Ouest. Retour sur nos pas et la partie qui nous accroche le cœur soit Charlevoix avec comme limite Est les Escoumins.
De notre avis c’est le coin le plus mirifique de notre Pays. On va essayer de s’y imprégner davantage.

A suivre…..







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